26 - Conclusion

La carte du voyage


Données/Conseils/Recommandations

  • Dates : Du 3 au 26 juillet 2019

  • Itinéraire : Péninsule de Reykjanes – Landmannalaugar – Geysir- Gulfoss – Traversée par la F35 (Kerlingarfjöll, Hveravellir) – Vatnses – Péninsule de Snaefellsnes – retour à Reykjavik. Nous avions prévu de rester dans le sud, mais un guide rencontré à Grindavik nous a dit : « bof… beaucoup de monde, beaucoup de circulation ». Alors on a changé nos plans. En fait, on n’a plus fait de plans du tout… On a écouté les conseils des cyclo-voyageurs croisés en chemin.

  • Distance : 1200 km à vélo – 4 transferts en bus pour éviter la route 1. Peu de dénivelé. Il y a des bosses un peu partout, mais jamais de grands sommets.

  • Hébergement : En camping essentiellement. Du très confortable au très rudimentaire, le prix étant en général sans rapport avec le niveau de confort. Les campings sont toujours très vastes et presque toujours sous-équipés. Dans les bons plans, je citerai Grindavik et Hjalli Kjós. Grindavik parce que c’est la dernière étape avant l’aéroport. Tout le monde y laisse ses surplus de nourriture (chercher l’étagère « left over » dans la cuisine). Hjalli Kjós parce que bucolique, petit, calme, sympathique et hyper-confortable. Mauvais plan : Landmannalaugar. Ce n’est pas un camping, c’est une usine. Mais si vous allez là vous n’aurez pas le choix.

  • Ravitaillement : Nous avons évité le plus possible les restaurants (trop cher et sans intérêt), mais par contre les buffets petit déjeuner sont très intéressants. Chers aussi, mais vous mangez pour la journée ! Pour le reste : pâtes, skir, pâtes, pain, pâtes, skir, tomates, pâtes, skir, carottes, pâtes, skir, etc. 

  • Cartographie : La carte « Cycling Iceland » (gratuite) est très bien faite et actualisée chaque année. Les routes y sont indiquées avec le type de revêtement, l’intensité de la circulation, la présence de gués, et toutes sortes de renseignements utiles. Indispensable aussi pour repérer les endroits où l’on peut s’approvisionner, dormir, se baigner au chaud, etc. 

  • Budget : Tout est cher (sauf les piscines, qui sont une institution). Mais si on évite les hôtels et les restaurants, et qu’on se contente de pâtes et de skir, ça reste acceptable.

  • Météo : température moyenne 12°. 2 jours vraiment pas beau, 7 jours gris et le reste plutôt beau, avec des pointes à … 18° ! Paradoxalement, l’air est plutôt sec et le sol aussi : poreux, l’eau s’y infiltre immédiatement. Le vent, parfois fort, n’a jamais été dangereux. Il a même souvent été notre ami. Peut-être avons-nous eu de la chance ?

  • Bestioles : des milliards de moucherons dans les hautes terres. On se demande ce qu’ils font là. Inoffensifs mais désagréables. Il n’y a pas de moustiques en Irlande (pas d’eau stagnante).

  • Les islandais : Quels Islandais ? On a fait très peu de vraies rencontres : un bike-packer sur la F35, un facteur sur la péninsule de Snaefellsnes, les vendeuses de la boulangerie Jói Fel à Reykjavik. A quelques exceptions près, nos rapports avec les Islandais vont de « combien je vous dois, merci » à « c’est un camping privé ici. Partez ». Pas facile d’engager la conversation en dehors de la relation touristique. Quant aux sourires, je suppose qu’ils sont à vendre, eux aussi ?

  • La circulation : Eviter la route 1. Si votre itinéraire y passe, les bus de la compagnie Stræto prennent les vélos, même si les chauffeurs sont parfois un peu caractériels et pas très précautionneux. Sur les pistes, les 4x4 soulèvent la poussière et roulent assez vite, à cause de la tôle ondulée. Les touristes en Dacia font plutôt attention. Les minibus ou les super 4x4 avec chauffeurs nous ignorent complétement. Ils bossent, eux...

  • Pression touristique : Oui, il y a du monde, mais le pays est grand. Si l’on évite les spots touristiques, on arrive assez facilement à se sentir seuls. Il paraît que l’Islande veut monter en gamme pour diminuer la pression touristique. Moins de Dacia et plus de Hummer, je ne suis pas sûr que ce soit un bon calcul...

  • Reykjavik : C’est une ville. Point.

  • Le plus beau : TOUT est beau ! mais s’il faut citer un lieu, c’est Kerlingarfjöll.

  • Le moins beau : voir commentaire précédent.

<- Précédent

Sommaire