07 - Le(s) Grand(s) Cirque(s)

7 Juillet 2019

Ce matin le temps a changé. Il fait gris, le vent est à l'est et la température ressentie doit être autour de 5-6°. Choix des vêtements en conséquence : sous-pull technique et veste coupe-vent. Il faut résister à la tentation de tout enfiler, en garder un peu en réserve...

Démarrage... on se met immédiatement dans le rythme, la bulle se referme, on oublie le froid. Nous avançons entre les montagnes qui ferment le grand cirque de Landmannahellir.

500 mètres plus loin, un passage à gué nous cueille à froid. Il n'est pas bien grand mais trop risqué de le passer à vélo, car le fond est sablonneux. Donc, enlever les chaussures, mettre les sandales et trouver le meilleur compromis entre la distance et la profondeur. Penser aussi à la petite serviette pour s'essuyer les pieds et renfiler les chaussettes avant d'avoir les pieds glacés.

Nous voilà maintenant dans un autre cirque immense, fond totalement plat, entouré de montagnes. Nous avançons lentement. Il faut faire attention à ne pas transpirer, pour conserver l'isolation thermique. La piste sablonneuse nous oblige parfois à mettre pied à terre.

Nous atteignons l'autre extrémité du cirque. Après un autre passage à gué, la piste prend de la hauteur, le poids du vélo et l'état moyen de la piste réduisent notre vitesse au minimum.

Au détour d'un virage, changement de décor. Un autre cirque, mais totalement différent. Les montagnes aux alentours se parent de couleurs orangées ou brun sombre, traversées par des coulées de teinte cendre. Notre destination approche.


 Nous arrivons à Landmannalaugar. Il est 13 heures.

Landmannalaugar, c'est LE spot de randonnée du sud. Il y a du monde, mais le « bivouac amélioré » est grand. Les installations restent très rudimentaires. Ici on vient pour randonner, pas pour passer ses vacances.

Pour s'installer, il y a le choix entre la partie boueuse et la partie caillouteuse. Nous optons pour les cailloux. Comme il est impossible de planter les piquets, nous calons les ficelles avec de grosses pierres.

Il y a une mini-superette-café qui fait aussi soupe chaude, installée dans 3 anciens school bus américains. On pourra donc se ravitailler correctement avant de repartir.


Vers 15h30, nous partons randonner. Ici, on peut randonner à toute heure. On ne risque pas d'être surpris par la nuit, vu qu'il n'y en a pratiquement pas.

Les paysages sont fabuleux... même le temps gris ne parvient pas à éteindre les couleurs (j'en reparlerai demain).


En marchant on n'a pas froid, mais dès le retour à la tente nous grelottons. Nous préférons cependant cuisiner (les pâtes) et manger sous la tente, car le barnum qui sert de salle à manger commune est bondé et bruyant. Nous y allons cependant après dîner pour s'asseoir un peu au chaud et discuter un bon moment avec le jeune couple de cyclistes belgo-suisse rencontré hier à Landmannahellir.

Retour sous la tente, direct dans le duvet, chaleur relative... Bonheur.


 Demain, nous restons ici. Pas de vélo, rando au programme.


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