22 - Le plat pays

22 Juillet 2019

Arnarstapi, 8 heures du matin, petit déjeuner en terrasse...

Canicule Islandaise... Il fait 13°. Le soleil brille du matin (4h) au soir (23h30). Dans la journée, à l'abri du vent, le ressenti est plutôt à 20°... Et ça fait 4 jours que ça dure... Qui a dit qu'ici le temps changeait toutes les 5 minutes ?

Pardon à ceux qui vivent la vraie canicule en France en ce moment...

Aujourd'hui étape facile. Nous voulons rejoindre un arrêt de bus pour nous éviter la grande route jusqu'à Borgarnes.

Le bus passe à 17h. On a la journée pour faire 60km. La route est plate, la circulation plus tranquille, le vent est favorable, il fait beau. Que demander de plus ?

Pourtant, la météo annonce un rafraichissement et un vent de nord-est qui se renforce. Explication ? Quand le vent frappe d'un côté d'une péninsule, il fait mauvais de ce côté et beau de l'autre. Nous sommes du « beau » côté. Chance...

On met « tout à droite » (les cyclistes comprendront...) et on roule tranquille. Pour un peu, on reprendrait des forces en pédalant.

Nous roulons dans une vallée plate dont la moitié aurait disparu : la mer à droite et les falaises volcaniques à gauche. Dans le rétroviseur, le Snaefellsjökull se donne des airs de mont Fuji.

Par endroit, encore des attaques se sternes. Nous n'y faisons plus attention.

Il est 14 heures et il reste 17 km. On s'autorise une longue pause dans une « guest house ». Le café est à 500 ISK (3,50€), et on ne peut pas se resservir. A ce prix-là, on s'installe au salon pour la sieste...


Le bus régulier pour Borgarnes est un minibus privé affrété par la compagnie Strætó, avec une remorque pour les bagages. Nous y entassons vélos et sacoches. Marcel est joyeux, sa conduite aussi...

Ce soir camping au bord de la grande route. Pas terrible. Mais bon, c'est juste pour dormir.



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