24 - Le choc de la civilisation

24 Juillet 2019

Plus que 50 km avant Reykjavik. Ce matin on lambine un peu dans notre petit camping.

Il faut pourtant se décider à partir...

Nos vélos se remettent en route lentement, lentement... J'ai les jambes en coton.


Encore 15 km de petite route quasi-déserte, puis ce sera la route 46 jusqu'à la capitale. Heureusement, en ce début de matinée le flot de circulation est plutôt dans l'autre sens : les touristes partent à l'assaut du « cercle d'or » : Þingvellir / Geysir / Gulfoss.

Après une dernière grande descente, nous entrons dans l'agglomération de Reykjavik. Pourtant, nous ne sommes qu'à mi-distance : Reykjavik est très étendue, c'est un nœud routier et la circulation y est intense.

Après 3 semaines de vie en plein air, on s'attend à un choc.

Heureusement, une piste cyclable (une des seules du pays) démarre à cet endroit. Elle serpente entre les échangeurs, les ronds-points, les zones commerciales, les banlieues résidentielles, en essayant de garder un caractère bucolique, et elle y parvient plutôt bien : Une bonne surprise !

Nous arrivons à l'hôtel : Moderne, calme, dans un quartier résidentiel, avec notre petite terrasse privative en rez-de-chaussée pour y garer nos vélos. 109 euros, petit déjeuner compris. Cher, mais pas exagéré. Une bonne surprise aussi...

Le lit est tellement mou... On se demande si on ne va pas gonfler nos matelas et dormir par terre !


Que faire en attendant le soir ? Aller à la piscine, évidemment. Il se trouve qu'il y en a une à 300 mètres de l'hôtel.

On fait quelques longueurs dans le bassin de 50 mètres pour le principe, et ensuite direction l'eau chaude. Les températures des petits bassins circulaires s'échelonnent de 38 à 44. Prudemment, on s'allonge dans le 38. Au bout d'une demi-heure, mes jambes sont deux limaces... Quelle détente ! Vont-elles encore me porter si je me lève ? Puis-je encore marcher ?

Ce soir nous dînons dans un restaurant plutôt quelconque et cher. Déception. Pour se consoler, on passe acheter un gâteau réglisse-caramel à la supérette du coin.

Demain il nous reste un peu de temps pour visiter Reykjavik, puis on passera en « mode avion ».


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